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Inventaire avant liquidation
3 janvier 2019

La “fantaisie” porno; l’écriture, un mauvais choix? Se tourner vers Dieu

– Ridicule. Sauf coup de flou, j’ai quand même réussi à m’imposer le nulla dies sine linea. Mais pas au point de poursuivre sans désir, c’est-à-dire sans imaginer possible de procurer joie et/ou savoir à un lecteur.

– Même à l’aide de photos de cul, pardon! de culs, qui ne sont pas de toi?

– Ça va sans dire. Quel procès tu me fais là? Et quel ne me ferais-tu pas, si je publiais des nus de mes ex!

– S’agit pas. Mais si c’est ça que tu appelles lineæ… Tu risques de te mettre dans un mauvais cas, d’ailleurs, en diffusant du porno sans bandeau d’avertissement. Toi qui te prétends surveillé par Google

– Le porno ne dérange personne.

– Mais on peut faire comme si.

– Bah, une fantaisie, juste pour essayer! Du reste, il y a juste quelques gouttes de porno soft dans une mare de nu, souvent bandant, certes! Ça ne me coûtera guère de l’effacer. Ma prose est dix fois plus crade que les illustrations!

– Comme on ne la lit pas…

– Ça… Il m’aurait botté, j’avoue, de voir survenir plus de cliqueurs en un jour que durant tout le mois écoulé.

– Ben c’est raté.

– Pas tout à fait, puisque l’assistance de l’Inventaire s’est multipliée par sept avant-avant-hier. Du coup, la fureur de cartonner m’a saisi, et, constatant à quel point il est devenu facile de publier des images, j’ai déversé une cargaison de petites Japonaises plus ou moins dénudées dans la section photos de Narcipat. 145 pages vues – et souvent copiées, je parierais. Une multiplication par quatre!

– Déjà descendue à 105 le lendemain.

– Et à 50 le surlendemain. [1] Ouais, mais note que cet afflux est déjà inexplicable, puisque j’ai utilisé la vieille section “photos”, qui remonte à 2014, et que, de l’extérieur, aucune modification ne devrait être visible. Il n’y a pas un “article” de plus. J’ai collé vingt paires de fesses là où jadis se dressait seulette une église, mais pour le savoir, il faut d’abord y aller! Je subodore que non seulement ceux dont c’est le job, mais une tapée d’autres, peuvent être avertis, j’ignore comment, des mouvements d’un blog en profondeur. N’importe. De 74 que j’avais proposées à l’admiration des masses, je suis passé à des centaines, tout en libérant cinquante emplacements. Quant à savoir si je vais y placer ma littérature subversive…

– Pour que Google mette Narcipat à son tour en quarantaine?

– Ouais, ce serait pas fin. D’ailleurs, le mouvement semble s’amorcer. Affaire à suivre. Quant à mes emplacements libres de 2014, avec copyright, ils pourraient me permettre de pratiquer la voyance après le fait, voire le plagiat, mais cette branche de l’histrionisme n’est décidément pas la mienne : je me complairais plutôt à énumérer mes erreurs. Et je n’ai aucun désir de placer du vrai porno là-dedans, même lesbien, et de donner par là un prétexte à fermeture… Mais je pourrais le regretter un jour, ce gros trou à combler discrètement, de préférence avec de l’écrit…

– Si ton idéal, c’est de publier sans que nul n’en sache rien, tu t’en es déjà gavé!

– Mais il y a une légère différence entre barber le peuple et irriter l'oligarchie. J’ai donc laissé des emplacements réservés. Pour quoi, mystère. ce qui me tient à cœur, je crains bien de l’avoir déjà raconté plutôt trois fois qu’une. Le plaisant, c’est que quasiment les mêmes pages ont pu être commentées dans Diarrhy, en 5-6, lues dans Narcipat vers 9-10, et complètement ignorées dans l’Inventaire, parce que les blogs ont été supplantés par les tweets, certes, mais aussi pour une simple différence de focale officielle : elles ont la même portée, mais ici j’ai décidé d’abord de me comprendre, donc ça n’intéresse personne, parce qu’a priori je n’intéresse personne.

– Tu as baissé. Ce n’est pas impunément qu’on se recopie soi-même ad vitam æternam, fût-ceen “améliorant”, que qui n’est d’ailleurs pas prouvé, car tu perds la spontanéité, et deviens de plus en plus académique.

– Y a du vrai. Est-ce réversible, je ne sais.

– En tout cas, tu n’en prends pas le chemin en doublant les benzos.

– Cette carne de pharmacienne m’a donné des Xanax presque périmés.

– Tu devrais tenter le sevrage. Va passer une semaine avec ta mère, sans lire, et en te tapant de longues promenades.

– Minute! Le printemps est arrivé ici [2]. Là-bas, c’est une autre affaire. On commence à me démeubler les maxillaires le 26, et ce n’est pas précisément l’extraction d’un poil de nez. Potage et marmelade pour un mois au moins! Quant à cette A.G., elle va bien finir par avoir lieu, et je ne voudrais pas la fuir…

– Bref, laisser là le vieil homme n’entre pas dans ton planning!

– S’il y avait un trou caritatif de prévu… mais elle n’a ni besoin ni désir de ma présence! Et deux changements de train, systématiquement en retard de surcroît, c’est chiant, bien que je n’aie garde de les comparer à l’agonie du Christ.

– Tu te prépares peut-être des remords.

– Eh bien! Ça me fera une vie intérieure!

– Et un châtiment.

– Désolé, je n’y crois plus à la belle saison. Repasse l’hiver prochain. Ce que je vais faire, c’est me remettre au travail.

– À copier/coller des photos de pétards de pétasses que tu n’as même pas prises toi-même?

– Remarque que les deux jours pleins que j’ai passés scotché sur cette tâche subalternissime m’ont rappelé quelques épisodes similaires égrenés dans le temps : mes crises de programmation en Basic, notamment, ou de peinture sur T-shirts, ou de mobiles, ou de musique, ou d’architecture, chaque fois que je me suis fourré en tête de me construire une baraque. À ces occasions j’oubliais le temps, ce qui, me semble-t-il, ne m’est jamais arrivé à l’écritoire. À se demander parfois si je n’aurais pas choisi, par masochisme profond, la seule activité qui me rase à donf.

– Parce que c’est la seule qui compte, qui soit porteuse de valeur. Qui exige réflexion et création permanentes. Il y a quelque chose à trouver, qui doit rendre compte de tout.

– J’aurais été mieux inspiré de tailler géométriquement des troncs, comme le vieux jeton de Falaq.

Temete, signor, la gelosia

– Elle serait sans objet. Mais ce que la bougresse peut m’agacer, c’est indicible. Elle va faire une semaine une besogne d’esclave pour obtenir ou payer à son cher-et-tendre une commande d’un mécène, elle m’explique doctement qu’on peut être “reconnu” et crever de faim, comme si le marché avait des lois spéciales pour ces prétendus artistes, et comme si l’on ignorait qu’en France du moins les neuf dixièmes d’entre eux ne vivent que d’argent public! Tu décroches un rond-point, tu bouffes un an ou deux sur le dos du contribuable. Et ce qui te vaut ta “reconnaissance”, c’est la fraction de l’enveloppe que tu refiles sous la table à l’élu qui t’a obtenu la préférence. Assimiler un gars pareil à Van Gogh ou Modigliani, ça me fait bouillir. Le moindre Canadien qui taille des totems dans son jardin a plus de “génie” que ça!

– Tu es tout de même bien placé pour savoir, de par le manque d’icelui, à quel point un regard enamouré dope le créateur, sinon la création.

– Mais là on sent tellement que l’amour découle du prestige, et imaginaire, qui pis est!

– On dirait que tu n’es pas guéri de critiquer sans savoir. Je croyais que tu t’étais promis d’être moins affirmatif (et négatif) à l’avenir.

– Comme disait le père Bruckberger : « Humble, oui – devant Dieu! Pas devant une petite crapule gauchiste… » Mon humilité s’est évaporée au soleil – et, il faut bien le dire, à la relecture des premiers articles de Narcipat, où je me promettais de faire un ménage drastique, et où je n’ai pas vu une fausse note jusqu’à l’heure.

– Les fausses notes, tu les as ajoutées ce week-end.Qu’est-ce que tu comptes essayer, au prochain coup, pour te faire voir à tout prix? Jusqu’où tu comptes la descendre, cette pente?

– La déclivité ne serait pas si vertigineuse s’il se présentait quelqu’un pour dialoguer. Même touchant la petite fantaisie récréative que tu me reproches, j’ose exposer mes goûts par le menu, avec exemples visuels, et je reste en plan avec ma question : ces goûts sont-ils singuliers? ou représentatifs, et de quel groupe au juste? Les prétendus sites de lesbiennes sont-ils majoritairement visités par des mâles?

– Sûrement pas. Les mâles veulent baiser, la plupart du temps! Ils ne se contentent pas de s’en mettre pleins les chasses!

– Plausible, mais nullement certain. Ce qui l’est, en revanche, c’est qu’on me parle de moins en moins.

– C’est qu’on voit à qui on a affaire. Un type totalement introverti, qui ne s’intéresse qu’à lui-même, et qui n’aspire qu’à lire qu’on adore ce qu’il scribouille et qu’il regorge de talent.

– Même si c’était vrai, ça n’aurait rien de neuf. Et mes blogs m’ont valu, je le répète, quelques interlocutrices par le passé. J’incriminerais plutôt cette différence de focale que voir plus haut, et aussi l’aveu de mes 67 ans. Quelques règles qu’on veuille se donner, il y a de toute façon un âge où le sourire de la vie s’efface. L’accueil se fait improbable, et les facultés lui filent le train.

– Et vice-versa. Tu ferais mieux de te tourner vers Dieu. C’est le seul qui ne te demande que de faire de ton mieux, et devant lequel tu ne te sentiras pas humilié de tes insuffisances.

– Ouais. Mais “le numéro que vous avez composé n’est plus en service.”

– Tu parles! Composé entre le moment où t’éteins et celui où tu décroches! On ne prie pas couché, plus qu’on ne médite dans son bain!

– Pourquoi donc? C’est bête.

– Parce qu’on le fait à genoux depuis des millénaires, et qu’ils sont des fagots à avoir obtenu la communication! Parce que c’est bien le minimum, de s’endolorir un peu les rotules, si l’on veut obtenir un résultat. Parce que ta notion de “bêtise” est à revoir, dans l’optique obédentielle qui sied à un minable! Je te croyais en passe de reconsidérer enfin ce que tu t’es si longtemps efforcé de te peindre comme “intelligence supérieure”…

 

[1] Tout cela ne s’applique qu’à la publication originale, sur Overblog, dont les prétendues “modernisations”, je le répète, m’ont fermé l’accès à l’administration. Je vais peut-être essayer de charger un autre navigateur un de ces quatre, mais l’acquisition d’un Mac tous les deux ans est exclue. Mais il est bien évident qu'ici c'est l'enterrement nu : je ne reçois que la visite des watchdogs institutionnels.

 

[2] Du moins cette assertion péremptoire reflète-t-elle l'impression d'hier. Ces Messieurs de la Météo semblent supposer qu'on va se les geler jusqu'à la mi-mars, et je m'en voudrais de jouer les voyants en ces matières, avec une chance sur deux de succès, et deux sur deux en comptant la triche.

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Commentaires
Inventaire avant liquidation
  • Conclusion de la longue auto-analyse d'un narcipat incapable, 4 ou 5000 pages après le premier mot, de préciser ce qu'il a d'universel, de groupal ou de singulier. Un peu longuet, pour un constat d'échec! Mais je n'ai rien d'autre à proposer.
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